lundi 31 octobre 2011

John Carpenter's The Thing - Score : Ennio Morricone

Le Testament d'Orphée

Flicker : (of flames, light) danse, vacillement. Flick : (fam.) cinéma


The Flicker, Tony Conrad (1966) / Bros, Panda Bear - album Person Pitch (2007)



Love on the Wing, Norman McLaren (1938)


Le hasard fait bien les choses. Suite à l'article sur le dessin animé parlant, je voulais poster Fantasmagorie d'Emile Courtet (dit Emile Cohl), considéré comme le premier film d'animation de l'histoire. En lisant l'article sur le réalisateur Norman McLaren, qui a expérimenté moulte techniques d'animation (grattage de la pellicule, stop motion, dessin animé ...), j'ai appris qu'il s'était inspiré du procédé de superposition de personnage sur un décor utilisé par Courtet. Ce qui me permet de faire naturellement le lien entre les deux courts-métrages.

  
Fantasmagorie, Emile Cohl (1908)


Ancien caricaturiste de presse, proche d'Alphonse Allais et de Toulouse-Lautrec, avec qui il a participé au groupe des Incohérents (préfiguration du Surréalisme), Courtet a produit, pour réaliser Fantasmagorie, environ 700 dessins à l'encre de Chine, dont il a utilisé les négatifs, photographiés image par image (le celluloïd ne sera utilisé qu'à partir de 1914). A noter que le personnage est un petit clown qui nait de la plume de Courtet, laquelle apparaît à l'écran. N'y aurait-il pas là un lien avec Koko le clown des Fleischer Bros ... ?




Koko's Earth Control, Max & Dave Fleischer (1928)












Il est une île lointaine, sortie d'un roman. Le rêve y installe son décor. Battue des flots qui l'isolent, elle déploie le beau rivage d'un cadre vierge.

Il la faut coupée de tout, pour que la nouvelle aventure humaine y recommence vraiment, de façon radicale.
Le Roman du monde, Pena-Ruiz


samedi 29 octobre 2011

"Le dimanche, c'est plus fort que la Mort"


Me suis encore fait avoir par le changement d'heure. Y a que l'ordinateur qui le savait, mais il a rien dit ...

Craignos Games

Découvertes, il y a environ deux mois, complètement par hasard en lisant l'article de Wikipédia sur Téléchat, je me suis fait la quasi-totalité des émissions du Joueur du Grenier dans le weekend (euh ... la totalité en fait ... dans la journée ... du weekend). Bref ! C'est complètement barré, drôle et toujours motivé par le plaisir sincère de partager ce besoin, quasi masochiste, d'aller au bout d'un jeu, surtout s'il est mal foutu, nul ou obsolète.

Mon top 5 : Jurassic Park, Batman & Robin, Teenage Mutant Ninja Turtles, Barbie (plus décalé, tu meurs) et ... on va dire l'émission sur les dessins animés des 90's.

Support Joueur du Grenier
   




Une Nuit en Enfer - Part. 3/3

En sus de ces deux petites perles horrifiques, nous avons pu apprécier Le Frisson du vampire de Jean Rollin et surtout La Comtesse aux seins nus (a.k.a. La Comtesse noire, a.k.a. Les Avaleuses ...) de Jess Franco. Visite pittoresque de l'île de Madère, en compagnie de la ravissante et muette Irina Karlstein, incarnée par la plantureuse Lina Romay. La vampire, vêtue de sa seule cape, d'une belle ceinture et de somptueuses bottes en cuir, y suce, littéralement et grâce à de magnifiques plans (pas raccords du tout, car empruntés à des films pornos), les hormones de jeunes mâles subjugués. De ce chef-d'oeuvre oublié, on retiendra surtout les dialogues hilarants du doublage français qui atteignent le niveau du Grand Détournement (je n'ai malheureusement pas réussi à trouver d'extraits sur YouTube) et un incroyable plan-séquence où Lina Romay simule le coït avec un montant de lit et un traversin.    


Une Nuit en Enfer - Part. 2/3

Un film de Bava était également au programme de la soirée, Baron Blood. Sorti en 1972, soit un an après La baie sanglante, ancêtre pour beaucoup des slashers, dont l'histoire se déroule entièrement autour d'un lac (comme dans Vendredi 13) où une bande de jeunes viennent s'éclater (comme dans Vendredi 13) et se font défourailler un par un (comme dans euh ... bon, on aura compris). A nouveau, le soin apporté aux cadrages et les effets de lumière psychédéliques viennent sauver un scénario qui cède rapidement le pas aux effets grand-guignolesques (dans le sens vraiment kitsch du terme). Allez, hop ! la bande-annonce :



Une Nuit en Enfer - Part.1/3

Découvert dans le cadre de la soirée "Vampires méditerranéens" du Cinémed, où nous fûmes vaillants, le Préz et moi-même, jusqu'au bout de la nuit : I Vampiri. Film d'épouvante réalisé par Riccardo Freda en 1957. L'histoire est convenue - dans le Paris des 50's, une aristocrate, pour rester éternellement jeune et séduire le descendant de l'homme qu'elle a aimé, fait enlever des jeunes filles et leur vole leur énergie vitale, grâce à un procédé scientifique ... - mais le soin apporté à la réalisation, aux décors et à la photo (Mario Bava officie comme chef opérateur et, d'après Wiki US, comme second réalisateur) rendent le tout éminemment sympathique. Petit extrait trouvé sur YouTube. On appréciera, au passage, les bas-reliefs démoniaques sur les colonnes de la salle de bal. Ambiance. 

 

samedi 22 octobre 2011

Jay-Z, The Blueprint - Takeover



Clair de lune sur Harlem

Me suis enfin penché sur la ligne Marvel Noir, via l'aventure de Luke Cage. Un héros black dans le Harlem des 30's, ça me paraissait une bonne entrée en matière. Trouvé le scénario correct, sans plus : Luke Cage sort de prison, parce qu'il a accepté de se soumettre à une expérience scientifique qui a fait de lui Power Man, un être quasiment indestructible (l'aspect super-pouvoir n'est pas trop mis en avant, bon point !). Le personnage se retrouve rapidement mêlé à une enquête qui implique un vieil ami à lui, devenu chef de gang, son ex qui est morte et plein d'autres détails qui m'ont paru inutilement compliqué et surtout assez confus. Mais bon ... comme la ligne se veut un hommage au film noir hollywoodien de la grande époque, l'intérêt est plutôt à chercher du côté de l'ambiance. A ce niveau, l'album est une réussite. C'est sombre, violent, jazzy. Esthétique ! Comme beaucoup de films noirs, finalement, dont on a du mal à raconter l'histoire après coup, mais qui nous restent imprimés dans la rétine. Paraît que l'album de Spider-Man est très bon. Je demande qu'à vérifier. Et serais bien curieux de voir ce que donnent le Punisher et Daredevil dans ce contexte rétro.


lundi 17 octobre 2011

Otto e mezzo, Fellini (1963)

Un film dont le contenu m'hypnotise trop pour oser le finir et que je ne fais que recommencer, inlassablement, en poussant parfois un peu plus loin son exploration.  

On dirait le Sud ...

dimanche 9 octobre 2011